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Glossaire de ce site web

Introduction

Par défaut, le sens des mots que j'emploie est celui défini par la version courante du Petit Robert. Ce glossaire n'est donc que pour les exceptions:

- quelques néologismes que je me sens obligé d'utiliser pour améliorer la langue;
- des mots qui sont dans le dictionnaire, mais qui ne sont pas normalement utilisés dans le sens précis qui m'intéresse;
- des expressions latines;
- etc.

Pour les néologismes, bien sûr que dans une langue aussi mûre et répandue que le français, ils ne sont pas absolument nécessaires. D'autres mots ou expressions existent déjà. Mais une langue peut être ni morte, ni vivante, comme le français de nos jours qui me semble malade. J'ai parfois l'impression que les seuls nouveaux mots qui se rajoutent dans le dictionnaire Petit Robert sont des mots anglais, et qui en plus signifient des choses insignifiantes. J'essaie de rajouter des mots qui: (1) respectent le génie de la langue française; (2) signifient des concepts importants pour la gloire de Dieu et le salut du monde; (3) permettent de faciliter l'enseignement de ces concepts, en augmentant la «force signifiante» (par désambiguation, par connexion à des choses plus concrètes, etc.). Voir par exemple: butance, nulconque, vir, etc.


Abusus non tollit usum

«Le fait qu'une chose est mal utilisée, n'est pas la preuve que cette chose est mauvaise en soi» en latin.

Bonum ex integra causa, malum ex quolibet defectu

Le bien requiert l'intégrité des éléments; le mal vient de n'importe quel défaut. Par exemple, pour qu'une voiture soit mauvaise, elle n'a pas besoin que son moteur soit brisé ET qu'il lui manque une roue ET que les freins soient défectueux. Un seul de ces défauts suffit. Et bien sûr, elle peut avoir plusieurs défauts en même temps! Voir aussi [Summa Theologica, Ia-IIae, q. 18, a. 4, ad. 3].

Butance

Vertu cardinale (avec la tempérance, le courage et la justice).

Néologisme de SJJ, pour éviter la confusion avec «prudence». Le latin a deux mots: «prudentia/cautio» (l'anglais aussi); le français en ce moment n'a qu'un mot pour signifier deux choses différentes, ce qui cause une ambiguïté. Voir aussi La vertu de butance. Aussi, j'emploie des termes dérivés, comme «butanciel» ou «butant» (pour «prudentiel» ou «prudent»).

Ceteris paribus

«Toutes autres choses étant égales» en latin. La science est impossible sans «Ceteris Paribus», sinon on compare des pommes avec des oranges. Voir ici, ici, etc.

Croyance

Voir 100% des religions sont fausses (à ± 1%)

IEM («EMP» en anglais)

L'acronyme IEM ("EMP ou Electromagnetic Pulse" en anglais) signifie Impulsion Électro-Magnétique. Les IEM peuvent détruire les dispositifs micro-électroniques à l'intérieur des ordinateurs, des téléphones cellulaires, des allumages électroniques des véhicules, etc. Les IEM sont produites lors d'explosions nucléaires (une seule bombe nucléaire, à la bonne altitude et au bon kilotonnage, pourrait apparemment détruire la plupart des dispositifs micro-électroniques en Amérique du Nord), et aussi par des tempêtes solaires (appelées «événement Carrington» à cause de la super-tempête solaire de 1859).

MFLV («SHTF» en anglais)

Acronyme signifiant «un gros désastre»: tremblement de terre, tornade, famine, guerre civile, inondation, sécheresse, crise économique, etc.

In necessariis unitas, in dubiis libertas, in omnibus caritas

Selon Wikipédia: «L'unité dans les choses nécessaires; la liberté dans ce qui est douteux; en tout la charité».

Nulconque

Parfois, la langue française est vraiment mal foutue! Le mot qui signifie ce qu'il y a de plus important dans l'univers visible et invisible (les personnes angéliques et humaines), signifie aussi l'absence de ces mêmes êtres! Je suggère donc le néologisme «nulconque», qui s'agence avec «quiconque». Simple imitation de l'anglais (nobody = nulconque), mais qui respecte le génie de la langue.

Opinion

Voir 100% des religions sont fausses (à ± 1%)

Question («S'ouvrir» des questions)

Une question n'est pas comme une tranche de pain ou une brique. On ne peut pas strictement parlant «poser une question», ni «trancher une question», etc. Mais comme nous parlons de sens métaphorique, pourquoi ne pas avoir un sens métaphorique plus pédagogique? J'aimerais bien que le français dise: «Ouvrir une question», plutôt que «Poser une question». Pour avoir un esprit ouvert, il faut «s'ouvrir des questions»! Et pour qu'une question soit close, il faut bien qu'elle ait été ouverte à un moment donné, non? Enfin, ce n'est pas grave, mais je lance la suggestion, ou plutôt, j'ouvre la question: «Devrait-on poser ou ouvrir nos questions»?

Solidarité, Principe de

Voir "Subsidiarité, Principe de".

Subsidiarité, Principe de

L'autorité doit être «décentralisée» vers des société «inférieures» lorsque c'est approprié. Contraire de "Solidarité, Principe de". (Voir Les Principes de solidarité et de subsidiarité.)

Vir

Homme de sexe masculin, par opposition à «femme». (Néologisme de SJJ. Voir Considération juridique N° 15.)

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