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Comment empoisonner vos enfants
avec un cours d'éthique et de culture religieuse

Quelques religions

1) Résumé

Cet article analyse le nouveau Cours d'éthique et de culture religieuse, mais seulement son volet «éthique», abstraction faite de tout le côté religieux. Le Gouvernement présente ce Cours comme le meilleur moyen d'enseigner la tolérance et le «vivre-ensemble». Selon notre analyse, ce Cours fera exactement le contraire, puisqu'il est fondé sur la Théorie des valeurs, et mène donc logiquement à la négation de l'existence du Bien et du Mal. Les conséquences négatives sont plus graves, du fait que ce Cours est obligatoire pour tous, et en plus qu'il est imposé aux membres les plus vulnérables de notre société: nos enfants. L'article se conclut par un défi lancé aux rédacteurs de ce Cours, afin qu'ils viennent dialoguer ouvertement et démocratiquement de leur foi en la Théorie des valeurs.

2) Introduction

Voici mon évaluation personnelle du Cours d'éthique et de culture religieuse, qui remplacera les programmes d'enseignement religieux catholique et protestant et celui d'enseignement moral, à compter de 2008, et ce autant au Primaire qu'au Secondaire.

Quelques mises en garde:

- Dans cet article, je laisse complètement de côté tout l'aspect religieux de ce Cours. Je me limite aux considérations purement rationnelles de l'éthique, qui s'appliquent à tous les hommes.

- Je me base sur le document Éthique et culture religieuse, Secondaire, Version approuvée (2007-août-27, 100 pages, PDF), qu'on peut trouver sur le site web du Ministère de l'Éducation.

- Normalement, quand je critique quoi que ce soit sur mon site, j'envoie un courriel à la personne concernée, pour qu'elle puisse m'avertir si j'ai mal interprété son texte. Sauf que ce document n'est pas signé, il n'y a pas d'adresse de contact, et à ma connaissance la population n'est pas invitée à se prononcer sur son contenu.

3) Les bons côtés de ce Cours

Ce nouveau Cours d'éthique et de culture religieuse a plusieurs bons côtés:

3.1) Les deux finalités explicites du Cours. «La reconnaissance de l'autre et la poursuite du bien commun constituent les deux grandes finalités de ce programme. Elles sont interdépendantes et communes à l'éthique et à la culture religieuse» [p. 9]. Si on présume des définitions du gros bon sens (et non celles données par ce Cours), ce sont deux excellents buts.

3.2) Les «ateliers pratiques de dialogue». Pour apprendre à vivre ensemble, il faut à un moment donné vivre ensemble! Moi, si j'enseignais l'éthique, j'aurais sûrement quelques «ateliers pratiques de dialogue» (ce que le Cours appelle des «Situations d'Apprentissage et d'Évaluation» ou «SAÉ», [p. 45]). Je trouve excellente l'idée de faire asseoir les élèves en rond, de leur proposer un sujet difficile mais important (comme l'avortement, ou la place de l'islam et du catholicisme dans une société moderne, etc.), et ensuite de les laisser parler entre eux (en intervenant seulement pour signaler les fautes de logique dans un argument, ou pour discipliner les élèves qui deviennent intolérants). Il est nécessaire de développer chez les élèves des «attitudes de tolérance, de respect et d'ouverture, [de les préparer] à vivre dans une société pluraliste et démocratique» [p. 7]. (Par contre, bien sûr, je donnerais ces ateliers pratiques après l'apprentissage de la matière du cours!)

3.3) Le désir de s'adapter à la nouvelle réalité québécoise. Un cours d'éthique qui est «déconnecté de la réalité» ne sert pas à grand chose. Imaginez si les petits enfants dans une école du Moyen-Âge avaient eu un cours d'éthique, avec des sujets traités comme: «La menace de l'anihilation nucléaire», ou «Les organismes modifiés génétiquement», ou «La moralité du clonage humain»! À un moment donné, il faut que nos écoles se tiennent à jour, et il est manifeste que le Québec a beaucoup changé ces dernières années.

Etc., etc...

Cela étant dit, essayons de mieux comprendre de quoi on parle.

4) Mais qu'est-ce qu'un cours d'Éthique?

Si quelqu'un laisse tomber sur votre bureau un gros document de 100 pages, bien noirci avec beaucoup de texte et de diagrammes, et qu'il pretend que c'est «un cours d'éthique», vous allez vous attendre à certaines choses. Vos attentes seront encore plus aiguisées, si vous apprenez que ce cours sera bientôt imposé à tous les enfants du Québec, autant au Primaire qu'au Secondaire, et qu'il concerne l'aspect le plus important de toute l'entreprise éducative: la formation morale des futurs citoyens, et le bonheur de nos enfants.

Un cours de morale ou d'éthique n'est pas «une bestiole bizarre et nouvelle». De tels cours existent depuis des millénaires. En effet, Aristote a écrit sa célèbre Éthique à Nicomaque de nombreux siècles avant Jésus-Christ, et saint Thomas d'Aquin (1225-1275), a repris presque mot-à-mot ce contenu d'Aristote dans ses oeuvres. De nos jours encore on trouve de nombreux et excellents ouvrages d'éthique, même gratuits sur l'Internet.

Un cours d'éthique va normalement commencer par parler du but de la vie. En effet, rien ne sert de planifier un voyage à Montréal (avec le billet d'autobus, la réservation d'hôtel, etc.), si nous voulons aller à Rimouski! Ainsi, si nous mettons le bonheur dans l'accumulation de l'argent, ou dans les drogues, ou dans le sexe, notre vie sera bien différente que si, par exemple, nous mettons le but de notre vie dans la possession du Bien suprême!

Après avoir parlé du but, un tel cours va ensuite parler des grands principes moraux, comme la loi et la conscience, les vertus et les vices, etc. Pour les vertus, on parlera des quatre vertus cardinales:

Tempérance: ce qui nous fait résister à l'attrait du plaisir, quand celui-ci nous ferait agir contre la raison. Par exemple, ne pas manger constamment des croustilles grasses et salées, car l'excès de sel et l'obésité augmentent la probabilité de maladies cardio-vasculaires.

Courage: un peu le contraire de la Tempérance, car il nous permet d'avancer malgré la répulsion de la douleur, quand la fuite serait contraire à la raison. Par exemple, un père de famille qui brave les flammes pour secourir sa femme et ses enfants pris dans une maison en feu.

Justice: ce qui nous fait rendre à chacun son dû. Par exemple, donner 10$ à l'épicier, si on prend une marchandise qui vaut 10$, ou payer notre part du système de santé (avec nos impôts), ou dire la vérité quand on porte témoignage devant un tribunal, etc.

Butance (ou prudence): la vertu qui nous permet de choisir les bons moyens pour atteindre notre but (le bonheur). La vertu humaine suprême, qui guide les autres vertus.

Etc., etc.

5) L'impression qu'on a en lisant ce Cours

L'impression qui nous frappe lorsqu'on lit le Cours du Gouvernement, est sa quasi-absence de cours!

Vous souvenez-vous d'avoir joué dans le bain dans votre jeunesse? Le Cours est organisé un peu comme ça. On place tous les élèves dans un bain (la «SAÉ»), avec des jouets (des situations éthiques), et on les laisse s'amuser. Il y a certaines règles, comme ne pas lancer les jouets au visage des autres enfants, ne pas éclabousser l'eau sur le plancher de la salle de bains, ne pas faire pipi dans l'eau, etc.

La tâche du professeur est d'être comme la maman qui fait couler l'eau à la bonne température, qui apporte les jouets, qui fait respecter les règles mentionnés ci-haut, et qui félicite ou gronde les enfants à la fin du bain, selon qu'ils auront bien ou mal joué. Le professeur ne doit pas venir jouer dans le bain, ni dire aux enfants quels jouets ils devraient préférer ou comment ils devraient jouer. C'est un jeu. Par définition, il n'y a pas de but à atteindre, sinon le plaisir de s'amuser ensemble.

6) La métaphore du bain et des jouets s'applique-t-elle?

La métaphore du bain et des jouets s'applique-t-elle? Ou n'est-elle qu'une caricature (sophisme qui «consiste à déformer la position ou la pensée de quelqu'un, notamment en la radicalisant ou en la simplifiant, afin de la rendre non crédible», [p. 71]). Considérons quelques faits:

6.1) L'absence de cours d'éthique dans ce Cours. Le fait principal est bien sûr l'absence de cours d'éthique dans ce document. Pour le constater, allez lire un cours d'éthique, puis allez lire Éthique et culture religieuse, Secondaire, Version approuvée.

6.2) Le rôle central du dialogue. «Rappelons que, peu importe l'étendue d'une situation ou les combinaisons de thèmes et d'éléments de contenu envisagées, la compétence relative à la pratique du dialogue reste le pivot autour duquel doivent s'organiser les apprentissages» [p. 20].

6.3) Le professeur comme mère de famille. Le professeur n'enseigne pas un contenu. «Pour ne pas influencer les élèves dans l'élaboration de leur point de vue, [le professeur] s'abstient de donner le sien» [p. 25]. Le professeur n'intervient que lorsqu'un élève lance un jouet ou fait pipi dans la SAÉ: «Lorsqu'une opinion émise porte atteinte à la dignité de la personne ou que des actions proposées compromettent le bien commun, l'enseignant intervient en se référant aux finalités du programme» [p. 25].

6.4) Les règles du jeu dans le bain. Voir «5.3.2 Procédés susceptibles d'entraver le dialogue», p. 71-72.

6.5) L'examen final: L'élève a-t-il réussi le Cours? À un moment donné, l'élève a appris la matière, ou non. Après un cours de mathématique ou de français, si l'élève n'est pas capable de calculer ou d'écrire, il y a un problème! Regardons maintenant les critères de réussite du Cours [p. 93], comparés aux réponses d'un élève, le petit Hadolph Yytler:

Attentes et critères d'évaluation

Apprentissages du petit Hadolph Yytler

6.5.1) À la fin du cycle, l'élève est capable de mener une réflexion éthique sur des sujets touchant la tolérance, l'avenir de l'humanité, la justice et l'ambivalence de l'homme.

La tolérance, c'est bien, mais pas pour les juifs. L'avenir de l'humanité, c'est la race aryenne. La justice, c'est qu'on reprenne l'argent que les juifs nous ont volé. L'ambivalence de l'homme c'est, par exemple, que les bureaucrates athées qui ont écrit ce Cours vont être payés, même si ce Cours est moche.

6.5.2) Il sait décrire une situation et approfondir des questions éthiques.

Situation: la pureté de la race aryenne est menacée.

6.5.3) Il compare une diversité de points de vue pour faire ressortir différentes façons de penser.

Certaines personnes ne sont pas d'accord. Mais la majorité des Nazis est en faveur d'éliminer les juifs.

6.5.4) Il relève des valeurs et des normes en présence et explique des tensions ou des conflits de valeurs.

Certains considèrent que la pureté raciale est une valeur, d'autres trouvent que maintenir en vie les races inférieures est une valeur. Manifestement, il y a là une tension entre ces deux valeurs.

6.5.5) Il démontre une connaissance des repères présents dans des points de vue.

Repère: «Mein Kampf» (la Cour suprême allemande avait décreté que les juifs n'étaient pas des hommes, ne l'oublions pas, alors la Constitution et la Charte des droits ne peuvent pas être des repères).

6.5.6) Pour poursuivre sa réflexion, il considère d'autres repères, priorise les plus significatifs et en démontre l'apport.

C'est sûr que si on extermine seulement les juifs, cela ne réglerait pas tous nos problèmes. Certains catholiques aussi sont «tannants». Mais priorisons: les juifs d'abord.

6.5.7) Il réinvestit sa réflexion éthique dans d'autres situations.

En fait, si j'exterminais les auteurs de ce Cours, ça serait une amélioration possible. Je perdrais moins de temps à discuter avec des bureaucrates.

6.5.8) Il évalue des options et des actions possibles et anticipe des effets sur soi et sur les autres en fonction du vivre-ensemble.

Exterminer en les mitraillant? Non, coûte trop cher en munitions. Pendaison? Trop lent. Chambres à gaz? Oui! Notre vivre-ensemble entre aryens sera amélioré! (Les juifs ne sont pas humains, après tout; voir le N° 6.5.5 ci-haut.)

6.5.9) Il anticipe d'autres contextes dans lesquels il pourra transférer ses apprentissages.

Tiens, tiens. Les États-Unis ont des problèmes avec les sales nègres. Je pourrais me faire embaucher comme consultant!

6.5.10) Il fait un retour sur sa démarche, en évalue l'efficacité pour sa réflexion éthique et envisage des pistes d'amélioration possibles.

Voir N° 6.5.7 ci-haut.

Si vous pensez que les apprentissages du petit Hadolph Yytler sont incompatibles avec ce Cours, voir le défi présenté ci-bas dans la Conclusion.

7) Les suppositions sous-jacentes de ce Cours

Comme d'habitude en philosophie, il faut chercher les suppositions implicites si on veut comprendre une position explicite.

Ce qui sous-tend tout ce Cours, c'est la Théorie des valeurs. C'est une théorie éthique parmi d'autres. À l'université, dans un cours d'histoire de l'éthique, le professeur de philosophie devrait parler de cette théorie, car elle est devenue populaire il y a un siècle environ (l'ère «Post-moderne»). Sauf que dans ce Cours, c'est l'unique théorie morale qui sous-tend toute l'approche. De plus, elle n'est jamais présentée explicitement, et bien sûr sa solidité n'est jamais mise à l'épreuve. En d'autres mots, alors que «l'élève doit d'acquérir une pensée autonome, critique et créatrice» [p. 30], on ne retourne jamais cette pensée autonome et critique vers les fondements philosophiques de ce Cours!

Considérons quelques traits caractéristiques de la Théorie des valeurs, en rapport avec ce Cours d'éthique et de culture religieuse:

7.1) La définition de «valeur». «Valeur: Caractère attribué à des choses, à des attitudes ou à des comportements qui sont plus ou moins estimés ou désirés par des personnes ou par des groupes de personnes. Une valeur peut parfois servir de critère pour évaluer si un comportement est acceptable. Les valeurs peuvent former des ensembles cohérents et hiérarchisés qu'on appelle «systèmes de valeurs». On parle alors de valeurs sociales, religieuses ou familiales. Dans certaines situations, des conflits de valeurs naissent lorsqu'une ou plusieurs personnes favorisent une action plutôt qu'une autre, actualisant ainsi des valeurs qui ne convergent pas ou dont le sens n'est pas univoque» [p. 54].

7.2) L'absence des mots «bien» et «mal» au sens non-sociologique. J'ai compté 114 occurences du mot «valeur». Par contre, je ne retrouve jamais le mot «bien», sinon dans un sens relativiste et subjectif. Le «bien» commun est tout simplement ce sur quoi s'entendent les québécois: «la recherche avec les autres de valeurs communes; la valorisation de projets qui favorisent le vivre-ensemble; et la promotion des principes et des idéaux démocratiques de la société québécoise» [p. 10]. En d'autres mots, si les québécois changent de valeurs, la définition du «bien» change. Même l'expression «Principe moral» est frappée de relativisme et de subjectivisme: «Norme qui définit ce qu'il est nécessaire de faire ou de ne pas faire pour atteindre ce qui est tenu pour le bien» [mes italiques, p. 54].

7.3) L'absence d'expressions comme «valeur vraie» ou «valeur fausse». Par définition, la Théorie des valeurs suppose le scepticisme critériologique. En d'autres mots, l'expression «valeur vraie» n'a pas de sens dans cette théorie. Il est sous-entendu que les valeurs ne font pas partie de la réalité qu'on peut connaître objectivement. Le jugement de valeur ne peut pas être vrai ou faux [p. 70].

7.4) Les manuels d'éthique cités dans la bibliographie. Même si les cours d'éthique se donnent depuis des milliers d'années, tous les ouvrages cités dans la bibliographie, et ayant le mot «morale» ou «éthique» dans leur titre, datent d'il y a vingt ans ou moins (Période Post-moderne en philosophie) [p. 75-76].

Etc., etc...

La Théorie des valeurs est un parasite philosophique qui ne peut pas vivre seul. Lorsqu'on les presse avec «l'objection du petit Hadolph Yytler», les gens qui prétendent être d'accord avec la Théorie des valeurs ont très peu d'options:

- Admettre que certaines valeurs sont absolument fausses. Ceci signifie que le Bien et le Mal existent, ce qui signifie que la morale traditionnelle est vraie, ce qui signifie que la Théorie des valeurs est fausse.

- En appeler à la convention sociale. Par exemple, la Charte des droits dit que le petit Hadolph Yytler a tort. Mais cela signifie que si tous les Canadiens votaient pour exterminer les juifs, ça deviendrait moralement «bon» de le faire!

- Battre en retraite vers une vague foi païenne. Par exemple, une «foi dans la bonté intrinsèque de la nature humaine». Mais si la Théorie des valeurs est fondée sur une foi, alors tout ce Cours est un cours de religion. Il est supposé être fondé sur la Raison et les faits (comme la morale traditionnelle).

8) Conclusion

Même pour le port méthanier Rabaska, le Gouvernement a fait semblant d'écouter la population, malgré que cela ne concerne qu'une région du Québec. (J'ai même fait de la traduction pour quelques-unes des audiences publiques, où n'importe qui pouvait venir présenter ses doléances.)

Le Cours d'éthique et de culture religieuse va avoir un impact sur toute la population québécoise, sans exceptions. Mais il y a plus, l'impact de ce Cours sera sur les éléments les plus faibles et les plus vulnérables de la population, nos jeunes enfants du Primaire et du Secondaire!

J'invite le Gouvernement à avoir le courage de plonger eux-mêmes dans le genre de bain qu'ils veulent imposer à tous nos enfants. Organisez une «SAÉ»: invitez au moins les auteurs de ce Cours et moi. Faites-nous dialoguer devant une caméra vidéo, selon les règles du dialogue énumérées dans ce Cours, puis placez le résultat sur le site web du Ministère de l'Éducation. Ensuite, faites voter les parents pour savoir si le Québec veut vraiment un cours d'éthique fondé sur la Théorie des valeurs!

Si vous manquez de temps ou d'espace, on peut faire ce dialogue par courriels, affichés sur l'Internet. Vous pourriez ainsi donner un bon exemple d'ouverture, de transparence et de démocratie, qui sont, vous en conviendrez sûrement, «des valeurs fondamentales de la société québécoise» [p. 30].

 


Annexe)

1) S. Jetchick (2007-novembre-17)

message pour les auteurs du Cours d'éthique et de culture religieuse

dateEnvoi : 2007-11-17 12:33:39
nom : Stefan Jetchick
quebec : oui
statut : Grand public
organisme :
adresse : [mon adresse]
parCourriel : Oui
courriel : [mon courriel]
telephone : (418) 683-8554
demande : Bonjour, Serait-il possible d'acheminer un message
aux auteurs du "Cours d'éthique et de culture religieuse"?

C'est simplement une invitation cordiale, décrite dans la
Section 8 de l'article suivant: "Comment empoisonner
vos enfants avec un cours d'éthique et de culture
religieuse"

Je cite: "Organisez une «SAÉ»: invitez au moins les auteurs
de ce Cours et moi. Faites-nous dialoguer devant une caméra
vidéo, selon les règles du dialogue énumérées dans ce Cours,
puis placez le résultat sur le site web du Ministère de
l'Éducation. Ensuite, faites voter les parents pour savoir
si le Québec veut vraiment un cours d'éthique fondé sur la
Théorie des valeurs!"

Merci beaucoup!

Stefan Jetchick

2) DC-CIM-RENS (2007-novembre-19)

-----Original Message-----
From: DC-CIM-RENS [cim.rens (rajouter le arobas) mels.gouv.qc.ca]
Sent: 19 novembre 2007 09:45
To: stefan.jetchick
Subject: CM: message pour les auteurs du Cours d'éthique
et de culture religieuse

Bonjour,

Nous accusons réception de votre courriel, qui nous est parvenu
le 17 novembre 2007, et vous remercions d'avoir communiqué
avec le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport.

Nous acheminons votre message au secteur concerné du Ministère
afin que toute l'attention voulue y soit apportée.

Nous vous prions d'agréer nos salutations distinguées.

Claudèle M.

Renseignements
Direction des communications
Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport
1035, rue De La Chevrotière, 28e étage
Québec (Québec) G1R 5A5
Téléphone : (418) 643-7095
Sans frais : 1-866-747-6626
Télécopie : (418) 646-6561
cim.rens (rajouter le arobas) mels.gouv.qc.ca
www.mels.gouv.qc.ca

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