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L'Eucharistie : sommet de la prière et coeur vivant de la Messe! (3)

«CATÉ-QUIZ»

Le mystère pascal dans les sacrements de l'église

Que sont les Sacrements?

Les Sacrements sont des signes efficaces de la Grâce, institués par le Christ et confiés à l'Église pour nous donner la Vie divine et le Salut. [CÉC, No. 1210 à 1213]

Combien y a-t-il de Sacrements?

Il y a sept Sacrements. [CÉC, No. 1210]

Quels sont les Sacrements?

Les Sacrements sont : le Baptême, la Confirmation, l'Eucharistie, la Pénitence et la Réconciliation, l'Onction des malades, l'Ordre et le Mariage. [CÉC, No. 1210]

Que devons-nous avoir pour recevoir les Sacrements, et comment devons-nous nous y préparer?

Nous devons être préparés par la Parole de Dieu et par la foi qui est consentement à cette Parole qui nous fait naître et qui nous nourrit. La foi naît de la prédication. [CÉC, No. 1122]

Le Saint Sacrifice de la Messe

Avant d'aller plus loin dans notre explication détaillée des différentes parties de la Messe, faisons un petit résumé historique, car l'Histoire de l'Église est aussi l'Histoire de la Messe, et ensuite nous nous arrêterons un peu sur quelques éléments extérieurs comme la signification de l'église, de l'autel, etc.

L'Histoire de l'Église est aussi l'Histoire de la Messe

Imaginons la ferveur qui s'est développée autour de ce Miracle accompli par Jésus, au soir du Jeudi Saint, et qui s'est actualisé sur la Croix... La Cène, ou le dernier repas de Jésus avec ses  Apôtres, demeure pour chacun de nous le Mémorial de l'étonnant Mystère d'Amour de Jésus pour la multitude d'âmes qui sont passées sur la terre depuis la création du monde, pour nous, qui vivons en ce nouveau millénaire, et pour toutes les âmes qui viendront après nous.

Il y aura bientôt deux mille ans que la Célébration de l'Eucharistie se poursuit grâce à l'action merveilleuse des premiers Chrétiens et à l'ardeur des Martyrs. En effet, les Apôtres et les Disciples ont continué à célébrer la Messe, dans des lieux privés, après l'Ascension de Jésus.

Le temps des persécutions

Après la Pentecôte, un temps de persécutions a commencé pour l'Église : les Chrétiens se réunissaient alors dans les Catacombes pour y célébrer la Messe. Seule la foi comptait. Ils préparaient la table, tout comme à la Cène.

Les Romains, à l'époque, étaient les principaux persécuteurs car ils craignaient que ces gens influents et pleins d'ardeur renversent le «trône de César». Les Chrétiens connaissaient les intentions des Romains qui voulaient à tout prix les faire périr.

Les Chrétiens se réunissaient à l'endroit désigné par le Prêtre, et tous ceux qui étaient prêts à mourir pour Jésus s'agenouillaient et priaient, le regard attentif, le coeur anxieux, dans l'attente du moment où ils pourraient communier au Corps et au Sang de Jésus. En vérité, pour ces premiers Chrétiens, la Messe était parfois aussi leur dernier repas, car, en sortant, ils pouvaient trouver la mort glorieuse des Martyrs. Pensons seulement au jeune Tarcicius, un saint que les jeunes invoquent lors de leur préparation à la Première communion, et qui mourut, non loin des Catacombes de saint Calixte (là où se trouve le tombeau de sainte Cécile) : il allait porter la communion à d'autres Chrétiens dans la ville de Rome, il fut arrêté par les soldats romains, il évitât la profanation du Saint-Sacrement, il eut, comme tant d'autres, cette force miraculeuse communiquée par Jésus Vivant, de mourir pour le Christ.

Les Catacombes : une courte page d'histoire

Elles se trouvent à Rome et dans les environs ; là était le lieu où se réfugiaient les Premiers Chrétiens. En effet, la naissance du Christianisme ne s'est pas faite en douce, au contraire, elle fut très controversée, parce que considérée comme une force contraire à l'état, funeste pour les institutions et pour la solidité même de l'empire romain.

Cela pourrait être compréhensible si l'on pense que cela n'arrangeait certainement pas, ni têtes couronnées, ni les hommes de gouvernement, d'avoir affaire avec un mouvement religieux comme celui-ci qui enseignait l'égalité de tous les hommes sous le Regard de Dieu et le respect de la personne humaine.

Il ne faut pas oublier non plus que dans la société romaine, comme dans toutes les civilisations qui l'avaient précédée, il existait l'esclavage et que de toute façon, ni les esclaves ni les étrangers ne pouvaient jouir des mêmes droits que les citoyens romains.

C'est pourquoi les membres de la nouvelle religion, dès les premières années et pendant quelques siècles, durent se cacher et pratiquer en secret leurs rites.

Ainsi naquirent les Catacombes, c'est-à-dire une série de couloirs, de galeries et de pièces souterraines qui, pendant des siècles servirent de refuge aux Chrétiens et à leur primitive et grandiose Église.

En fait, au cours des années, sous la Rome païenne, noble, solennelle et majestueuse, se développa progressivement une seconde Rome, chrétienne, modeste et pauvre, limpide et mystique.

Deux villes, l'une soumise à l'autre, fourmillaient de vie, mais surtout d'une vie absolument différente, à cause d'une «civilisation» absolument différente!

Les Catacombes de saint Calixte sont certainement les plus importantes de Rome et tiennent leur nom du diacre Calixte (ensuite devenu Pape), qui agrandit l'ensemble pré-existant des galeries et des cryptes, en faisant le siège et la tombe des Chrétiens et des Papes de l'époque.

Il serait long de citer ici les nombreuses ruines que nous pouvons encore trouver et admirer de nos jours. Nous ajouterons toutefois qu'il est vraiment impressionnant d'aller visiter ces hautes et amples galeries souterraines et de s'arrêter pour voir certaines fresques symboliques - dont plusieurs sont encore conservées en excellent état - représentant le Baptême, la Pénitence, l'Eucharistie, etc. C'est ainsi que l'on représentait les vérités de la Foi pour l'enseigner aux catéchumènes et garder ainsi le dépôt de la Foi. (Lire dans «Histoire d'une âme» le récit que fit sainte Thérèse lors de son pèlerinage à Rome, le 7 novembre 1887, jour où elle a visité le Colisée de Rome et les Catacombes...)

Fin de la persécution

La persécution dura 3 siècles : 300 ans! En 313, de par l'édit de Milan, Constantin reconnut la liberté de tous les cultes et ensuite il conduisit une politique très favorable envers l'Église chrétienne qu'il admit au sein de son état ; on attribue à sa mère : sainte Hélène, la découverte de la Croix de Jésus à Jérusalem. (C'est en 298 que l'on donnât le nom de «Pape» à l'Évêque de Rome.)

Après les persécutions, la Messe prend forme au long des siècles

Il fut un temps où la Messe était plus longue que maintenant. Lorsque les Chrétiens sortirent de la période de la persécution, ils passaient plusieurs heures dans la prière, la ferveur et la joie pour remercier le Seigneur de Ses bienfaits et pour demander la conversion de beaucoup d'âmes.

Beaucoup d'entre eux allaient à Rome pour des pèlerinages.

Souvent, le Pape, pieds nus, marchait en tête de longues processions avant la célébration de la Messe. Ils chantaient des hymnes, et puis, tous ensemble, ils allaient dans quelque église pour y célébrer le grand Mystère.

Il n'était pas permis à tous d'assister à la Messe. Tous n'étaient pas baptisés. Le peuple chrétien continuait de s'accroître dans les nations car à l'époque des «premiers Chrétiens», il y avait aussi les païens et les juifs qui, sans persécuter l'Église, n'appartenaient pas à l'Église.

Le sang des Martyrs

«La Tradition» ou «l'Histoire Sainte de l'Église» affirme que le sang des Martyrs a toujours été, et sera toujours, le moyen le plus puissant pour féconder l'Église : par leurs sacrifices, ces hommes et ces femmes, ces jeunes et moins jeunes, contribuèrent à étendre le Règne du Christ parmi les nations.

Préparation nécessaire aux vérités de la Foi

Donc, pour ceux qui se convertissaient ou qui aspiraient à devenir membres de l'Église, il fallait une préparation nécessaire. Ces aspirants étaient soigneusement instruits des vérités de la Foi, c'est-à-dire du Catéchisme ; aussi les appelait-on les «catéchumènes».

Et lorsqu'on jugeait qu'ils étaient suffisamment préparés, ils passaient au nombre des fidèles ; ils recevaient alors le Baptême et ils continuaient d'approfondir leur foi en Jésus-Christ, au fil des jours.

C'est ainsi, qu'à travers les nombreuses générations jusqu'à nos jours, s'est transmis le dépôt de la Foi. Bien sûr, il ne faut pas oublier le rôle essentiel du Saint-Esprit et du Magistère, mais ce sera pour un autre cours!

La Messe aujourd'hui

La Messe que nous avons aujourd'hui a pris forme au long des siècles ; toujours elle prend sa source dans la réalité du grand Mystère de la Cène et de la Croix.


Le Symbolisme de nos églises ou les affinités des choses avec notre âme

À quoi nous fait penser le clocher d'une église?

L'église est surmontée d'un clocher qui nous montre le ciel et semble nous dire : «Cherchez les choses d'en-haut».

Au sommet du clocher, il y a une croix parce que Jésus crucifié a réconcilié le Ciel et la terre ; cette croix fait reconnaître au monde Celui qui est le «Maître» de cette Maison : Dieu.

Que veulent dire les marches qui conduisent à l'église?

Pour la personne qui sait prier et faire oraison, qui sait vivre dans le recueillement et la présence de Dieu, les choses, mêmes les plus simples, ont un langage et renferment une richesse... Les marches d'escalier en sont un exemple.

Avons-nous jamais réfléchi au phénomène imperceptible qui s'opère lorsque nous montons? Le pied alors ne gravit point seul les marches : notre corps et notre âme s'élèvent avec lui. Il suffirait d'y prendre garde pour pressentir une autre montée... toute spirituelle celle-là. La montée vers le sommet où s'achèvera notre ascension... vers l'éternité où Dieu fait le bonheur des élus.

Comme cela est grand! Pensons à cela lorsque nous gravissons les marches de nos églises : laissons en bas tout ce qui est indigne - le monde et ses futilités - hâtons l'élan de tout notre être vers le Très-Haut!

Quelle est la signification de la porte?

Souvent nous l'avons franchie pour entrer à l'église et chaque fois elle nous a parlé... L'extérieur, c'est le monde avec ses beautés séduisantes et aussi ses laideurs, ses agitations... La porte nous sépare donc de ce monde grouillant ; elle nous introduit à l'intérieur où tout est silence et recueillement :  dans le sanctuaire où réside le Prisonnier d'Amour!

La porte se trouve donc entre le dehors et le dedans ; entre ce qui appartient au monde et ce qui est voué à Dieu. Les marches de l'escalier nous ont déjà préparés à élever notre âme vers le Bon Dieu ; prouvons-le en évitant toute précipitation lorsque nous en franchissons le seuil. En ouvrant la porte, ouvrons aussi notre coeur à son langage qui peut nous dire : «Laisse dehors ce qui n'est pas à Dieu car tu entres dans Sa Maison!».

À cela, tu vas peut-être me dire que, ce sont plutôt les personnes âgées qui se rendent à l'église, et aussi que bien des jeunes y vont de «reculons», alors, pas de risque de «précipitation» pour passer le seuil de la porte! C'est vrai, en partie, mais sois assuré qu'il n'en sera pas toujours ainsi...

Pense un peu à ta participation lorsqu'il y a des «rassemblements-jeunesse» qui ont lieu dans les églises ; si toi, tu es convaincu du respect qu'il convient d'avoir dans la Maison de Dieu, si tu le mets en pratique, imagine un peu comme ton témoignage de vie peut avoir un effet sur d'autres jeunes! Et qui sait, si un jour, tu n'auras pas, toi-aussi, à donner cette formation de piété à d'autres plus jeunes que toi...

Qu'est-ce que l'autel?

L'autel est la table qui sert au Sacrifice et au repas sacré.

Habituellement, on insère une pierre au centre de l'autel. Comme l'autel représente le Christ lui-même, la pierre doit être d'un seul morceau pour symboliser l'unité personnelle du Christ. Au centre de la pierre, il y a une petite cavité appelée sépulcre : les reliques, d'au moins deux Saints, doivent y être insérées dont l'une doit être celle d'un Martyr.

Comment recouvre-t-on l'autel?

L'autel est recouvert de trois nappes blanches (le corporal que le Prêtre utilise durant la Messe sert de 3e nappe). On prévient ainsi toute profanation du Précieux Sang, s'il venait à être renversé. Mais cette nappe blanche rappelle aussi les langes de la crèche et les linges qui enveloppèrent Jésus au tombeau.

Pourquoi la lampe du sanctuaire?

L'usage d'entretenir une «lampe du sanctuaire» devant le Tabernacle ne remonte pas au début de l'Église pour la bonne raison qu'on ne conservait pas la Sainte Eucharistie dans des Tabernacles comme aujourd'hui. Tout se terminait avec la Messe. La Sainte Réserve, pour les malades, était gardée dans des maisons particulières.

Le rôle de la «lampe du sanctuaire» est de nous rappeler la Présence de Jésus et de tenir notre place devant le Saint-Sacrement. Sans doute que Jésus préfère des «lampes vivantes» à des bougies, près de Lui, c'est pourquoi nous devons souvent Lui tenir compagnie près du Tabernacle ou devant l'Ostensoir. Si nous aimions un peu plus le Bon Dieu, nos églises et nos chapelles ne seraient pas aussi désertes tout le long du jour... Et surtout en cette «Année eucharistique», ces lieux sont spécialement désignés pour offrir la possibilité d'aller adorer. N'est-il pas vrai que lorsqu'on aime quelqu'un, on le fréquente?

La lampe du sanctuaire représente notre âme

Le feu s'apparente à l'être vivant : chaleureux, lumineux, toujours en mouvement, toujours cherchant à monter, il représente l'ardent désir de l'âme vers son Dieu. La flamme se dirige toujours vers les hauteurs, le moindre souffle la fait vaciller, mais elle n'en oublie pas de monter quand même, ni de transmettre la lumière et la chaleur qu'elle a reçues.

Par elle-même, cette lumière matérielle ne parle pas à Dieu : à nous de lui donner un langage, d'en faire l'expression de notre vie toute orientée vers Dieu. Nous aussi, malgré notre continuelle tendance à monter, nous sentons nos aspirations se courber parfois sous la bourrasque du monde et de ses plaisirs...

Toujours cependant, nous devons chercher à nous élever vers les sommets de la perfection, à nous rapprocher du Bon Dieu, source de lumière et de chaleur, afin d'éclairer, de réchauffer et d'entraîner les âmes sur la route du vrai Bonheur, dans l'accomplissement des Lois de Dieu.

Approchons-nous donc souvent du Tabernacle, tout près... Après cette visite féconde, retournons sereinement à notre devoir d'état, mais avant de quitter, disons à Jésus en regardant la petite flamme ardente et rayonnante : «Jésus, voici mon âme, elle ne te quittera pas.»

Quelle est l'origine des vêtements sacerdotaux?

Au début du christianisme, les vêtements portés par le Prêtre, à la Messe, étaient ceux que portaient les laïques du temps, aussi bien à la maison que sur la rue. Depuis lors, nous le savons la mode a changé. Cependant, l'Église garde encore ses premiers vêtements portés par le Prêtre, à la Messe, comme un héritage précieux ; ils nous reportent à travers les siècles, jusqu'à Jésus à la dernière Cène ; ils nous offrent un témoignage historique et vivant de l'origine de la Messe.

Le Prêtre se souvient que chaque ornement a quelque rapport au Christ et au Sacrifice de la Croix. En voyant le Prêtre qui est revêtu des habits symboliques, cela doit nous inviter à revêtir le Christ dans notre vie spirituelle, en nous dépouillant du «vieil homme» et des habitudes du péché, en sacrifiant tout, pour acquérir la mentalité et les dispositions de Jésus.

Voici les vêtements que le Prêtre revêt pour célébrer la Messe :

L'aube

Vêtement ample, blanc, qui descend jusqu'au sol. Autrefois, c'était un vêtement extérieur, ordinaire, porté dans les pays chauds et aujourd'hui encore, en Orient. À Rome, c'était un vêtement porté par les haut-dignitaires. L'aube rappelle la robe blanche dont Hérode fit revêtir Jésus en signe de dérision. Aube vient du mot latin «albus»qui veut dire blanc. Elle est le symbole de la pureté chez le Prêtre et chez tous ceux qui veulent assister dignement à la Messe, elle rappelle que nos ténèbres doivent faire place à la Lumière de Jésus.

Le cingulon ou cordon

Corde épaisse d'environ 3.5 mètres de long et qui resserre l'aube autour de la taille. Le cingulon rappelle les cordes qui ont attaché Jésus à la colonne de la flagellation. Si l'aube rappelle la pureté, le cingulon symbolise la chasteté ; symbole d'un dur labeur pour lequel il faut ceindre les reins, tenant nos passions en échec pour être purs et forts spirituellement.

L'étole

Bande d'étoffe passée derrière le cou, reposant sur les épaules, de 14 cm de largeur et dont la longueur se rend jusqu'à environ 30 cm du sol ; elle est du même tissu et de la même couleur que la chasuble. L'étole nous rappelle la Croix que Jésus porta sur ses épaules. Elle signifie aussi l'étroite obligation que nous avons de nous unir à Dieu dans l'acceptation de sa Volonté et nous remet en mémoire notre dignité d'être immortels au Service de Jésus.

La chasuble

Ornement extérieur, couvrant presque tous les autres à partir des épaules jusqu'en bas des genoux ; souvent, au dos, une grande croix est dessinée. On distingue quatre teintes liturgiques : le «vert» pour la liturgie du «temps ordinaire» ; le «rouge» pour celle des «Martyrs» ; le «blanc» pour le «temps Pascal» et la «Fête des Saints» ; le «violet» pour «l'Avent» et le «temps du Carême».  Il y a aussi le «doré» et «l'argenté» pour les «grandes Solennités» ; le «rose» pour les «deux Dimanches de la Joie» au «cours de l'Avent» et à la «mi-Carême».

Autrefois, on se servait de ce manteau circulaire, sans manche, avec une ouverture au centre pour passer la tête, afin de se protéger contre les rigueurs du temps. Le mot chasuble vient du mot latin «casula» qui veut dire petite maison.

La chasuble rappelle le manteau de pourpre qu'on jeta sur les épaules du Sauveur, et le symbole du motif représentant la Croix, rappelle le pesant fardeau dont Il fut chargé. La chasuble nous fait penser à nous mettre au service de Jésus, alors qu'Il nous soutient et nous enveloppe, de toutes parts, de Son Amour.

En résumé :

La Messe n'est pas un acte privé mais bien un vibrant témoignage de notre foi et de notre amour pour Dieu. En y participant, nous nous unissons à tous nos frères et soeurs en humanité pour rendre hommage à la Trinité. C'est le culte de l'Église ; c'est tout le Corps mystique du Christ qui offre son Chef et qui s'offre à la Divine Majesté. Je dois donc, en tant que membre du Corps mystique de l'Église, vivre intensément ces riches moments de Grâces!

Capsules de gentillesse : Est-ce que je fais des progrès dans mon amour pour Jésus?

Est-ce que je suis motivé par le désir de la sainteté qui animait saint Dominique Savio qui disait : «Je peux, je veux, je dois être un saint!»?

Jésus a tellement aimé les âmes, qu'Il a donné sa vie pour nous ; à notre tour d'avoir un coeur généreux pour Le servir et répondre à Son amour!

Il faut penser que lorsqu'il y a une «conversion», c'est-à-dire lorsqu'un pécheur revient au Seigneur, c'est l'oeuvre d'un instant...

Lorsqu'il s'agit de travailler pour conserver ces bonnes dispositions et devenir ainsi, chaque jour, meilleur, on appelle cela : la sanctification. C'est le labeur et l'oeuvre de toute une vie! Allons de l'avant avec courage! La Grâce du Bon Dieu ne nous fera jamais défaut si nous voulons, de tout notre coeur, réaliser ce noble désir!

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