À l'École de Marie >> L'Encyclique Ecclesia de Eucharistia

Encyclique «Ecclesia de Eucharistia» - Conclusion

«CATÉ-QUIZ»

Comment devons-nous assister à la Messe?

Nous devons y assister avec beaucoup de recueillement intérieur, avec une grande piété, et avec toutes les marques extérieures de respect et de dévotion.

Le recueillement intérieur, c'est l'attention que l'on met à ne penser qu'à ce qui se passe à l'autel pendant la sainte Messe. Avec une grande piété, c'est-à-dire en priant de tout son coeur.

La meilleure prière que l'on puisse faire en assistant à la Messe, est de suivre dans un missel les mêmes prières que le Prêtre récite à l'autel.

Il ne suffit pas d'être recueilli intérieurement ni d'avoir de la piété dans le fond du coeur, il faut aussi que ces bonnes dispositions paraissent en dehors ; les marques extérieures de notre respect et de notre dévotion pendant la sainte Messe sont : de garder le silence, ne pas tourner la tête, se tenir dans une posture convenable, se tenir debout ou à genoux suivant les différentes parties de la Messe, incliner la tête à certains moments, bref, participer pleinement au sacrifice de la Messe qui est le même que le sacrifice de la Croix, parce que les fins pour lesquelles le sacrifice de la Messe est offert sont les mêmes que celles du sacrifice de la Croix.

En nous unissant au Sacrifice que le Christ a offert sur la Croix en totale offrande à l'amour du Père et pour notre salut, nous pouvons faire de notre vie, un sacrifice à Dieu. (P.C. #286 ; CÉC, No. 2099-2100)

Sur quelles preuves s'appuie notre Foi à l'Eucharistie?

Les fondements de notre Foi à l'Eucharistie sont multiples, autant que solides et inébranlables. Rappelons-en trois principaux : 1) les paroles de Jésus ; 2) l'enseignement traditionnel de l'Église, et 3) l'autorité du miracle.

Voyons plus en détails, chacun de ces trois points importants :

1) Les paroles de Jésus-Christ : en deux circonstances mémorables, Jésus a parlé très clairement de la sainte Eucharistie : quand il en a fait la promesse, et quand il en a réalisé l'Institution.

Paroles de la promesse. - C'était l'année qui précéda sa mort : Notre-Seigneur venait de multiplier, dans le désert, cinq pains d'une manière si prodigieuse, qu'Il en avait nourri cinq mille hommes. La fête de Pâque était proche. Profitant de cette double circonstance, le Sauveur dit à la multitude qui le suivait : «Je suis le pain vivant descendu du Ciel : celui qui mangera de ce pain vivra éternellement... Ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang aura la vie éternelle...» (Jean  6, 48 et suiv.)

Les Juifs eurent beau murmurer et s'éloigner, Jésus maintint ses affirmations et félicita ses Apôtres de ne point se laisser intimider par ce langage qui pouvait paraître étrange.

Paroles de l'Institution. - Nous les avons déjà rappelées : «Ceci est mon corps... Ceci est mon sang... (Matthieu 26, 26) Or Jésus pouvait accomplir cette merveille par sa toute-puissance. N'avait-il pas, à Cana, changé l'eau en vin ; dans le désert, multiplier cinq pains au point de nourrir cinq mille hommes?  Ce prodige que pouvait opérer Jésus-Christ, il l'a fait, puisque Lui, la Vérité même, il l'affirme : «Ceci est mon corps... Ceci est mon sang.» Et en ajoutant : «Faites ceci en mémoire de moi», il a manifestement voulu que la même merveille soit perpétuée par le ministère des Apôtres et de leurs successeurs.

(CÉC, No. 1329,1333, 1335 @ 1344, 1384)

2) L'enseignement traditionnel de l'Église : Il n'a jamais varié dans cette Église, qui et la colonne et le fondement de la Vérité. Saint Paul écrivait aux Corinthiens :

«J'ai reçu du Seigneur l'enseignement que je vous ai transmis, à savoir : que, dans la nuit même où il devait être livré, le Seigneur Jésus prit le pain, le bénit, etc. Chaque fois, en effet, que vous mangez ce pain et buvez à cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'Il vienne.» Et après avoir raconté l'Institution de l'Eucharistie, l'Apôtre en déduit cette conclusion : «Celui qui mange indignement de ce pain et boit indignement au calice du Seigneur, est coupable du Corps et du Sang de Jésus-Christ.» (1 Corinthiens, 11 23-29)

Depuis lors les Docteurs de tous les siècles, la tradition constante et universelle de l'Église, les enseignements de tous les Conciles, ont professé la même Foi. Tous les monuments des siècles chrétiens : catacombes, églises, autels, sculptures ou peintures primitives, tout se réunit pour attester la même croyance que saint Thomas d'Aquin a si bien rendue dans le Lauda Sion*, et que les Conciles ont formulé avec tant de précision contre les erreurs protestantes.

(CÉC, No. 1345 à 1372, 1382 à1401)

3) L'autorité du miracle : Combien de fois, à travers les siècles, Dieu n'a-t-il point parlé en faveur du dogme eucharistique! Apparitions visibles de Jésus dans l'Hostie ; profanateurs punis, Hosties sanglantes, Eucharistie conservée dans les flammes, etc., sans parler de ce miracle, encore plus certain, dans l'ordre moral : la vertu conservée, la charité et la sainteté pratiquées avec éclat dans une nature faible, et au milieu d'un monde dévoré par l'égoïsme et les passions.

Le dogme eucharistique est donc l'une des vérités les mieux établies, et qui ne peut laisser aucun doute dans l'esprit de quiconque étudie de bonne foi la religion de Jésus-Christ.

(CÉC, No. 1402 à 1405)

Lauda Sion : Maintes fois, nous avons l'occasion de chanter cette hymne de louange lors de nos processions eucharistiques, et peut-être que nous n'avons pas pris le temps de méditer les belles paroles inspirées de ce cantique toujours actuel et vivifiant pour notre dévotion eucharistique. Arrêtons-nous sur quelques versets :

«Par les chants les plus magnifiques, Sion, célèbre ton Sauveur ;
Exalte, par tes saints cantiques, ton Dieu, ton Chef et ton Pasteur ;
Tu n'en pourras jamais trop dire, tu n'en feras jamais assez,
Redouble aujourd'hui, pour Lui plaire, tes soins empressés.
Jésus prend chair en notre chair, Emmanuel, «Dieu avec nous», pour nous montrer son amour.
Salut, vrai Corps de Jésus-Christ, né de Marie pour nous sauver, salut, ô Verbe de Dieu!
Il est venu parmi les siens, lumière et vie pour ceux qui croient. Il fait de nous ses enfants. Etc.

Encyclique «Ecclesia de Eucharistia» - Conclusion

Le Saint-Père termine en écrivant qu'à chaque jour, sa foi lui a permis de reconnaître dans le pain et le vin consacrés le divin Pèlerin qui, un certain jour, fit route avec les deux disciples d'Emmaüs pour ouvrir leurs yeux à la lumière et leur coeur à l'espérance (Luc 24, 13-35).

Il poursuit ainsi : «Frères et soeurs très chers, permettez que, dans un élan de joie intime, en union avec votre foi et pour la confirmer, je donne mon propre témoignage de foi en la Très Sainte Eucharistie. «Salut vrai Corps de Jésus-Christ né de la Vierge Marie, tu as vraiment souffert, tu as été immolé, sur la Croix pour nous, les hommes!» Ici se trouve le trésor de l'Église, le coeur du monde, le gage du terme auquel aspire tout homme, même inconsciemment. Il est grand ce Mystère, assurément il nous dépasse et il met à rude épreuve les possibilités de notre esprit d'aller au-delà des apparences. Ici, nos sens défaillent - «la vue, le toucher, le goût ne T'atteignent pas», est-il dit dans l'hymne Adoro te devote (Je T'adore profondément) - (composée par saint Thomas d'Aquin), mais notre foi seule, enracinée dans la parole du Christ transmise par les Apôtres, nous suffit.»

Nous pourrions aussi ajouter à la suite de l'Apôtre Pierre et de tant d'autres : «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la Vie éternelle.» (Jean 6, 68)

À l'aube de ce troisième millénaire

Nous tous, fils et filles de l'Église, nous sommes invités à progresser avec un dynamisme renouvelé dans la vie de sainteté. Et le programme de ce genre de vie existe déjà : c'est celui de toujours, tiré de l'Évangile et de la Tradition vivante. Il est centré sur le Christ lui-même, qu'il faut connaître, aimer, imiter, pour vivre avec Lui la Vie trinitaire et pour transformer, avec Lui, l'Histoire jusqu'à son achèvement dans la Jérusalem céleste. La réalisation de ce programme d'un élan renouvelé dans notre vie passe par l'Eucharistie.

L'engagement vers la sainteté

Toute action qui est faite en vue de cette réalisation, doit puiser dans le Mystère eucharistique la force nécessaire et s'orienter vers lui comme vers le sommet. Dans l'Eucharistie,

- nous avons Jésus,
- nous avons son Sacrifice rédempteur,
- nous avons sa Résurrection,
- nous avons le Don de l'Esprit Saint,
- nous avons l'adoration,
- l'obéissance
- et l'amour envers le Père.

Si nous négligeons l'Eucharistie, comment pourrions-nous porter remède à notre grande misère et à notre extrême pauvreté?

Le Mystère eucharistique: Sacrifice, Présence, Banquet

L'Église s'édifie solidement lorsqu'on vient de recevoir Jésus dans la communion ou encore, dans le temps de prière et d'adoration eucharistique, en dehors de la Messe. C'est à ce moment que ce qu'elle est vraiment est exprimé : Une, Sainte, Catholique et Apostolique, Peuple, Temple, Famille de Dieu, Corps mystique, Épouse du Christ, animée par l'Esprit Saint, Sacrement universel de Salut, Communion.

Le Mystère Eucharistique aussi chemin d'engagement oecuménique renouvelé

Les dernières décennies du deuxième millénaire, qui ont culminé avec le grand Jubilé, nous ont poussés dans cette direction, encourageant tous les baptisés à répondre à la prière de Jésus «ut unum sint» - «Qu'ils soient un» (Jean 17,11). Cette unité à laquelle nous sommes tous appelés, ne se fera pas sans obstacle car le chemin est long ; nous pourrions penser que cet idéal est au-dessus de nos forces humaines, c'est vrai! Mais n'oublions pas que nous avons l'Eucharistie! À la suite de Marie, nous pouvons croire que «rien n'est impossible à Dieu»! Plus nous recevrons l'Eucharistie, plus ce «Sacrement de communion» nous enseignera la véritable Unité dans l'Amour!

Le Catéchisme nous aide à mieux comprendre et conserver ce Trésor qu'est l'Eucharistie

Conscients de la grandeur de ce Don, nous sommes invités à poursuivre la «Tradition» ininterrompue qui a débuté dès les premiers moments du christianisme, c'est ce que nous pouvons aussi appeler le catéchisme.

C'est à chacun de nous, en particulier, qu'il revient de transmettre aux générations à venir, sans en perdre un seul élément, la foi et la doctrine sur le Mystère eucharistique. Si nous comprenons vraiment ce grand Mystère de notre Foi, nous serons enflammés d'amour et de zèle à faire connaître ce Trésor qu'est l'Eucharistie!

Et, rassurons-nous, tout de suite, qu'il n'y a aucun risque d'exagération dans l'attention que nous portons à ce Mystère car, comme le disait saint Thomas d'Aquin : «dans ce Sacrement se résume tout le Mystère de notre Salut».

Mettons-nous à «l'École des Saints»

Un jour, quelqu'un racontait un petit fait, alors qu'il était en adoration devant Jésus-Eucharistie, présent dans l'ostensoir ; son regard était attiré vers le centre car Jésus était là, véritablement présent, caché sous l'humble apparence de l'Hostie.

Il remarqua soudain les rayons dorés de l'ostensoir ; il y en avait des petits, des moyens et des grands... C'est alors que lui vint la pensée que ces rayons pouvaient représenter les Saints : qu'ils soient petits, moyens ou grands, ils ont tous leur Source de sainteté en Jésus-Eucharistie!

Le Saint-Père nous encourage à «nous mettre à l'école des Saints, eux qui sont les grands interprètes de la piété et de la ferveur eucharistique. En eux, la théologie acquiert toute la splendeur du vécu, elle nous imprègne et nous réchauffe. Il poursuit en disant : «Mettons-nous surtout à l'Écoute de la Très Sainte Vierge Marie en qui, plus qu'en quiconque, le Mystère de l'Eucharistie resplendit comme Mystère lumineux. En nous tournant vers Elle, nous connaissons la force transformante de l'Eucharistie. En Elle, nous voyons le monde renouvelé dans l'amour. En La contemplant, Elle qui est montée au Ciel avec son corps et son âme, nous découvrons quelque chose des «cieux nouveaux» et de la «terre nouvelle» qui s'ouvriront à nos yeux avec le retour du Christ. L'Eucharistie en est ici-bas le gage et d'une certaine manière l'anticipation : «Amen, viens, Seigneur Jésus!» (Apocalypse 22,20)»

Le Christ marche avec nous

Sous les apparences du pain et du vin, mais véritablement Corps et Sang de Jésus après la Consécration, parce qu'il y a eu transsubstantiation, c'est le Christ qui marche avec nous, nous apportant force et «provision» pour notre route vers la sainteté, et Il fait de nous, pour tous nos frères, des témoins d'espérance.

Ne soyons pas inquiets si, face à ce Mystère si grand, notre raison éprouve des limites, c'est normal, toutefois, notre coeur, illuminé par la Grâce de l'Esprit Saint, comprend bien quelle doit être son attitude : celle de l'Adoration et de l'amour sans limites.

Faisons nôtres les sentiments de saint Thomas d'Aquin, le chantre passionné du Christ en son Eucharistie, et laissons notre âme s'ouvrir aussi à la contemplation du but promis, vers lequel notre coeur aspire, assoiffé qu'il est de Joie et de Paix :

«Bon Pasteur, Pain véritable, Jésus aie pitié de nous, nourris-nous, protège-nous,
fais-nous voir le bien suprême, dans la terre des vivants.
Toi qui sais et qui peux tout, toi notre nourriture d'ici-bas,
prends-nous Là-Haut pour convives et pour héritiers à jamais dans la famille des Saints.»

Jean-Paul II, Jeudi Saint, 17 avril 2003, 25e année de son Pontificat et en l'Année du Rosaire


Exemples de la puissance de l'Eucharistie dans la Vie des Saints :

Au terme de notre étude sur l'Encyclique «Ecclesia de Eucharistia» - «L'Église vit de l'Eucharistie», voyons maintenant la grande Bonté de notre Mère, l'Église, qui nous offre le Don merveilleux de la Miséricorde de Dieu par l'Indulgence plénière qui nous est accordée tout au long de l'Année eucharistique! De quoi devenir des Saints et des Saintes! Une fois de plus, nous constatons que la part du Bon Dieu est toujours plus que généreuse ; que faisons-nous, ou plutôt, que ferons-nous de ce Don qui nous est offert en ces jours de l'Année eucharistique?

Indulgence plénière : Don de la miséricorde de Dieu

En ce début d'une Année nouvelle, et spécialement consacrée à l'Eucharistie, le Pape Jean-Paul II accorde l'Indulgence plénière, aux conditions habituelles, aux fidèles qui participent à des actes de dévotion eucharistique pendant toute l'Année eucharistique. (Le décret : «Un Don du «Dieu miséricordieux» a paru le 15 janvier, dans L'Osservatore Romano.)

L'Indulgence est accordée aux conditions habituelles 1) de la confession sacramentelle et en ayant «l'esprit totalement détaché de l'attachement à tout péché», 2) de la communion eucharistique, 3) de la récitation de l'Oraison dominicale (Notre Père) et la profession de foi («Je crois en Dieu» ou «Credo»), et 4) de la prière aux intentions du Pape, et ceci, à chaque fois qu'un fidèle participe « avec attention et piété» à un acte liturgique ou à un exercice de piété en l'honneur de l'Eucharistie, exposée solennellement ou présente dans le Tabernacle.

L'Indulgence plénière est accordée au «clergé, aux membres des instituts de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique et aux autres fidèles tenus à la récitation de la «Liturgie des Heures» (appelé aussi le «Bréviaire» ou «l'Office divin»), et à ceux qui ont l'habitude de réciter cette prière par pure dévotion, à chaque fois qu'à la fin de leur journée, ils récitent devant le Seigneur présent dans le Tabernacle, en commun ou en privé, les vêpres et les complies ».

L'Indulgence est aussi accordée aux fidèles qui ne pourraient pas, en raison de la maladie ou d'autres causes justes, visiter le Saint-Sacrement, dans une église ou un oratoire. Ils la recevront «chez eux ou bien, où qu'ils soient, en raison de l'empêchement», si, en repoussant totalement tout péché (cela signifie qu'il faut être en état de grâce, principale condition, donc, avoir son âme en amitié avec le Bon Dieu), et s'ils ont l'intention d'observer, dès que possible, «les conditions habituelles», «en accomplissant spirituellement avec le désir du coeur, la visite, en esprit de foi dans la présence réelle de Jésus Christ dans le Sacrement de l'autel, et s'ils récitent le Notre Père, et le Credo, en ajoutant une pieuse invocation à Jésus-Eucharistie (par ex. : «Jésus-Hostie, je crois en Toi» ; «Loué et remercié soit à tout moment, Jésus, présent, au Très Saint Sacrement» ; «Seigneur je crois, mais augmente ma foi!» ; etc.).

Plus encore, si même cela leur était impossible, ils obtiendront l'Indulgence plénière s'ils s'unissent, avec le désir intérieur, à ceux qui pratiquent de façon ordinaire l'oeuvre prescrite pour l'Indulgence et s'ils offrent au Dieu miséricordieux les infirmités et les souffrances de leur vie, en ayant eux-aussi le propos d'accomplir, dès que possible, les conditions habituelles».

Le décret invite les Prêtres à informer les fidèles de cette disposition de l'Église, à se prêter «avec un esprit prêt et généreux à écouter leurs confessions» et à guider de façon solennelle des «prières publiques adressées à Jésus-Hostie, présent au Saint-Sacrement».

Enfin, le décret invite les fidèles «à donner souvent des témoignages de foi et de vénération envers le Saint-Sacrement».

La dernière Indulgence plénière exceptionnelle avait été concédée par le Pape lors du Grand Jubilé de l'an 2000.

En résumé : L'Indulgence plénière accorde la rémission totale devant Dieu de toute « peine temporelle», conséquence du péché, pour les péchés déjà remis grâce au Sacrement de la pénitence et de la réconciliation. (La peine temporelle est ce qui reste à purifier lorsque le péché a été pardonné : ce sont les «conséquences du péché». Nous pouvons aussi atténuer la peine temporelle des péchés commis en ce monde par des actes de charité, ou, dans l'autre monde, après notre mort, dans l'étape de purification nécessaire à la communion avec Dieu et traditionnellement appelée «purgatoire».)

On pourra lire, à ce sujet, les numéros 1032 ; 1471 et suivants, dans le Catéchisme de l'Église catholique.

Lorsque l'Église accorde l'Indulgence plénière, elle puise à la Source de la Miséricorde divine, dans les inépuisables Mérites du Christ, mort et ressuscité «pour nous les hommes et pour notre Salut», comme le dit le Credo.

 

Capsules de gentillesse : L'adoration : sommet de l'amour

L'adoration, c'est un don de soi dans l'amour ; c'est le sommet de l'amour, cela en est l'expression la plus forte, parce c'est l'oubli de soi total. Dans l'adoration, ce n'est pas un retour sur soi pour demander des Grâces ou pour remercier pour celles que nous avons reçues, ou encore, pour expier ses péchés, réparer ses fautes. Dans l'adoration, nous n'avons qu'un regard ; Dieu, sa Grandeur, sa Beauté, sa Puissance ; Dieu pour ce qu'Il est.

À nous de découvrir, un peu plus cette semaine: «Qui est Dieu pour moi?»...

Mettons à profit, pour le Bien de notre âme, le Don de l'Indulgence plénière qui nous est si généreusement offert!

À l'École de Marie >> L'Encyclique Ecclesia de Eucharistia